Confédération des Associations des Producteurs Agricoles pour le Développement

Nos objectifs

Pour atteindre sa vision, CAPAD poursuit les objectifs suivants :

  1. Contribuer à la réduction de la pauvreté ;
  2. Encadrer les producteurs agricoles autour des filières les plus rentables dans leurs régions ;
  3. Eduquer les producteurs agricoles à promouvoir la culture de l’épargne ;
  4. Défendre les droits économiques, sociaux et culturels des producteurs ;
  5. Favoriser l’émergence du leadership paysan ;
  6. Contribuer à la promotion de l’égalité des genres ;
  7. Inculquer aux producteurs les valeurs de tolérance, de réconciliation et de solidarité ;
  8. Eduquer et sensibiliser les producteurs à l’amélioration de la santé en milieu rural et à la lutte contre le VIH/SIDA et ses effets ;
  9. Faire participer à la protection et à la promotion de l’environnement, gage d’une agriculture durable ;
  10. Soutenir, encadrer et encourager les jeunes dans leurs initiatives de développement.

CAPAD a pour objectif de :
- Contribuer à la réduction de la pauvreté par la professionnalisation de l’agriculture et de l’élevage Pour CAPAD, il s’agit d’assurer aux communautés à la base un moyen de subsistance durable qui leur permette d’avoir des revenus monétaires. La population burundaise étant agricole, la réalisation de cet objectif passe par la rentabilisation de l’agriculture, pour que la production puisse satisfaire les besoins alimentaires et qu’il y ait un surplus commercialisable. Si l’agriculture ne suffit pas, la deuxième approche que CAPAD a, est celle de la promotion de l’élevage non seulement comme un secteur complémentaire (production de fumier) mais aussi une autre source de revenus. La troisième approche dans la stratégie de lutte contre la pauvreté est la promotion des caisses populaires d’épargne et de crédit mutuel ce qui constituera une source d’auto financement aux agriculteurs. Il permettra également de promouvoir les micros entreprises rurales et de créer des emplois en milieu des bourgs.
- Favoriser l’émergence d’un leadership paysan, Pour CAPAD, le développement du monde rural ne sera jamais atteint si les populations rurales ne sont pas associées dans le processus de planification et d’élaboration des politiques. Mais pour que ces populations soient associées, elles doivent être formées, non seulement à la gestion de leurs associations et groupements, mais aussi dans les processus d’élaboration de politiques de développement.
- Défendre les intérêts et les droits économiques et sociaux des paysans, La promotion du dialogue entre communautés et inculquer aux producteurs agricoles les valeurs de tolérance, de réconciliation et de solidarité. La guerre civile depuis 1993, a montré la fragilité du tissu social burundais, tout comme dans le reste de la sous région des Grands Lacs. Au niveau de CAPAD, nous pensons qu’il y a des changements de pratiques qui doivent changer entièrement : la notion d’ethnie ne devrait pas être un tabou, mais un sujet de conversation et de dialogue pour démystifier tous les épouvantails que chaque communauté agite. Au niveau politique, CAPAD travaillera avec les autres intervenants de la société civile pour que la loi mette en avant les mérites personnels plutôt que la provenance ethnique d’un individu. Pour CAPAD, tous les citoyens burundais doivent avoir les mêmes opportunités, les semblables chances, quelque soit leur origine ethnique ou leur sexe.
- Conscientiser les femmes sur leur rôle dans le développement et favoriser l’équation homme = femme Contribuer à la promotion de l’égalité des genres ; Pour CAPAD, de la même manière que la femme joue un rôle central dans la famille burundaise, elle doit jouer le même rôle dans la communauté, avoir une responsabilité centrale dans le processus d’élaboration des politiques de développement. Et cela doit commencer par la promotion de l’accès à l’enseignement de la jeune fille rurale.
- Participer à la lutte contre le VIH/SIDA et à l’amélioration de la santé en milieu rural. Le VIH/SIDA est malheureusement une réalité dans la campagne burundaise. Les dernières estimations du Comité National de Lutte contre le SIDA (CNLS) font état d’une séroprévalence de 7% en milieu rural, ce taux étant en croissance. Il ne peut y avoir un développement sans que la pandémie du VIH/SIDA ne soit maîtrisée.


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