L’Agriculture Est le Moteur du Développement

NTAKIRUTIMANA Béatrice est native de la Colline KABASAZI, Zone et Commune MWUMBA, Province NGOZI. Elle est présidente de la coopérative JIJUKA. Cette coopérative est composée de 180 membres dont 55 hommes et 110 femmes et 15 jeunes qui sont en dessous de 35 ans.

Lors de l’entretien avec le Chargé de la communication au sein de la CAPAD Mr. Abel KAGWIRA, Beatrice a témoigné que la Confédération des Associations des Producteurs Agricoles pour le Développement « CAPAD » en sigle a sensibilisé les membres des coopératives de s’atteler corps et âmes dans l’agriculture en utilisant des techniques agricoles modernes et des pratiques agro écologiques. Les membres des coopératives savent maintenant se développer en mettant en pratique ces techniques agricoles modernes qui leurs procurent beaucoup de récoltes.

Elle a continué en disant que la CAPAD à travers son projet TAPSA a formé et sensibilisé les membres des coopératives sur comment faire le paillage des cultures et le compostage en tas : « Nous savons comment faire le paillage des cultures et les compostages en tas qui nous permettent d’avoir de la fumure organique. Nous utilisons cette fumure organique pour la fertilisation de nos champs et elle nous permet d’avoir beaucoup de récoltes car au paravent là où nous récoltions 5 kilogrammes de haricot, maintenant nous récoltons plus de 200 kilogrammes. La CAPAD nous a aussi sensibilisé de conserver nos récoltes dans les hangars car les récoltes qui sont conservées dans les maisons sont mal gérées  », a révélée Beatrice.

Elle a martelé que la CAPAD a octroyé aux membres de la coopérative JIJUKA, des porcs, des poules, des chèvres et des lapins pour les aider à avoir de la fumure animale utile pour la fertilisation de leurs champs. Le projet TAPSA de la CAPAD les a formés sur comment faire l’élevage des porcs et comment bien entretenir la fumure produite par le petit bétail.

Beatrice a témoigné : « L’année passée en l’an 2021, j’ai acheté moi-même une vache à huit cent mille franc Burundais (800000FBU) en utilisant les connaissances reçues de la part du projet TAPSA de la CAPAD. Pour avoir cette somme d’argent, j’ai utilisé des techniques agricoles modernes en paillant mes cultures et en les fertilisant avec de la fumure organique et animale. Comme la CAPAD a l’habitude d’aider les coopératives qu’elle appuie en leurs cherchant des marchés d’écoulement de leurs productions agricoles, elle m’a aidée d’avoir un marché d’écoulement de ma grande production agricole. Au paravent, je méprisais les activités agricoles pensant que ce sont des activités non productrices. J’étais préoccupé par les activités commerciales mais maintenant après avoir reçu les formations de la CAPAD en rapport avec l’importance de pratiquer l’agriculture et l’élevage moderne, dans ma planification annuelle des activités à faire, je mets en avant l’agriculture et l’élevage. »

Par Abel KAGWIRA